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La structure image est de nature discrète. L’élément de référence est la maille. Toute représentation des unités géométriques se base donc sur cette primitive. Un chemin de 3m de large est représenté par une succession de mailles adjacentes même si celles-ci sont définies avec une résolution de 30m. Il en est de même pour un objet ponctuel. Dans le même système, une borne d’hydrante occupe toute une maille. Le modèle image engendre donc des distorsions géométriques. En terme spatial, cette information est évidemment grossière. Il convient d’interpréter en terme de présence d’un thème dans la maille : ” Dans cette maille, il y a un chemin...”
La structure image se construit à partir de la maille. L’information est individualisée à ce niveau. Visuellement des mailles contiguës affectées d’une même valeurs d’attribut font apparaître des zones, des lignes et des points s’apparentant à la notion d’objet absente de la structure image. Les géographes les ont dénommées ”région”. Certains logiciels, IDRISI en particulier, offrent une fonction de constitution de régions qui permet de l’identifier, de l’exploiter lors d’analyses spatiales. A l’instar des unités irrégulières, il est possible de calculer le centre de gravité de la région, sa taille, sa forme et de créer des zones tampons.
Dans un système euclidien, la distance se définit comme le plus court chemin entre 2 points. En structure image, le chemin le plus court dépend du choix qui est fait pour le définir. La distance entre 2 mailles est celle mesurée entre leurs centres de gravités respectifs ou en suivant les contours des mailles qui les séparent. En soi le mode de mesure est secondaire ; l’essentiel est qu’il soit clairement défini et appliqué de manière cohérente.
La topologie en structure image est implicite. La numérotation des mailles selon le mode matriciel permet d’identifier les cellules voisines tant au sens restreint qu'au sens étendu.