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Du point de vue de l’utilisateur, la notion de format ne se révèle que lorsqu’il est nécessaire de transférer des informations d’un logiciel à un autre. Chacun s’est confronté au moins une fois à la fastidieuse expérience des changements de formats. Il est profitable d’appliquer quelques règles de conduite de manière à éviter les pièges principaux. Les quelques repères formulés ci-dessous permettent d’éviter des surprises. Les images numériques sont souvent multibandes. A chaque bande spectrale est attaché un fichier contenant les luminances. Il existe plusieurs manières d'enregistrer ces informations. Les formats les plus fréquemment utilisés sont : BSQ (Band sequential) et BIL (Band Interleaved by Line).
A cette diversité de formats, s'ajoute la présence ou non de la méta-information (en-tête) au début du fichier image ou encore entre chaque matrice spectrale pour les cas des images de télédétection. La structure image est gourmande en espace de stockage. Une résolution fine produit très vite une grand nombre de mailles. À chaque maille étant affectée une information de la taille d'un octet au minimum, on se trouve fréquemment confronté à un gros volume de données. Comment le réduire pour rendre la base de données plus manipulable? Deux solutions courantes sont évoquées dans le diaporama suivant: le compactage séquentiel et les structures en tétrarbre (QuadTrees).
Pour en savoir plus, voir les cahiers du NCGIA (Goodchild M. F. 1990) ou encore dans (Bonham-Carter G. F. 1994)