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La première condition que doit remplir la phase de numérisation est la fidélité au modèle de la réalité. Cette contrainte posée, l’objectif est de disposer de moyens d’analyse et de traitement beaucoup plus puissants que ceux offerts par la cartographie conventionnelle. Ces moyens sont à la portée de l’informatique. En effet, elle met à disposition diverses fonctionnalités indispensables pour couvrir l’ensemble des besoins, notamment la structuration et le stockage des informations, le traitement et l’analyse numérique, la reproduction graphique, la mise en réseau pour la diffusion et l’échange d’informations. En définitive, la numérisation en modèle objet concerne, d’une part, la géométrie des unités spatiales et les attributs qui leur sont attachés ou les attributs d’entités non-spatiales. L’opération n’est pas indépendante du point de vue du sens accordé au modèle de la réalité, mais relève pour les 2 aspects de logique et de technique différentes. L’information géométrique couvre la représentation graphique, caractéristique de la forme et de la taille et, dans un système plus performant, les relations spatiales. Ensuite, les attributs décrivant les propriétés thématiques sont numérisés sous forme de tables. En modèle image, la géométrie se réduisant à la résolution et, le cas échéant, à la forme de la maille, la numérisation concerne seulement les attributs thématiques. Ainsi, une base de données géographique se caractérise par un double contenu : géométrique et thématique.