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D’autres situations dépendent de la relation entre entités et le phénomène considéré. La relation n’est pas constante mais s’atténue en fonction de l’éloignement. Cette situation correspond bien à un phénomène qui spatialement possède une origine et une destination, telle une nuisance sonore, un panache de pollution, et qui se disperse progressivement dans l’espace géographique. Outre la modélisation du phénomène lui-même, la question pour les SIG est de définir la limite de la proximité ou du voisinage ou encore de déclarer des classes de voisinage. A partir de quelle distance une entité n’appartient plus au voisinage d’une autre? La réponse dépend d’une décision de l’interprète et la notion même de voisinage est fonction du phénomène étudié.
Une relation spatiale identifie toute propriété que partagent des unités
spatiales entre elles; elle est indissociable de la notion de voisinage ou de
liaison qui rend, selon une propriété donnée, deux entités dépendantes. Elle se
manifeste donc par la géométrie lorsqu’il s’agit de voisinage ou par une liaison
fonctionnelle exprimée dans un attribut.
Les notions de voisinage sont
examinées et définies par les relations topologiques. Elles font l’objet de la
section portant sur la topologie présentée plus loin. Les liaisons
fonctionnelles mettent en jeux le concept de distance qui lui-même dépend du
modèle de la réalité spatiale. Celui-ci ne doit pas seulement contenir la
description des entités et de leurs propriétés thématiques, mais aussi des
éléments régissant la dynamique spatiale, tels que les processus de diffusion,
de déplacement ou de propagation. Pour déterminer de manière quantitative ces
processus, il est nécessaire de considérer les effets dynamiques de l’espace.